Bernard French Keogh
Né en 1950. Après une jeunesse à Nice et des études d’ingénieur à Lyon, cet informaticien d’origine irlandaise ne cessera d’affiner son goût pour la littérature d’anticipation, le fantastique, les jeux d’esprit… A Paris où il travaille dans la fin des années 70, il fréquente des librairies comme Les Yeux fertiles, Le Minotaure, L’impensée radicale. Un jour, un journaliste du magazine Actuel débarque chez lui, dans le 18ème arrondissement, et conclut après un entretien : « toute la science-fiction sur deux rayons ». Peut-être était-ce Patrick Rambaud ce journaliste ?
C’est donc en ingénieur qu’il se présente au domicile de Jacques Sternberg, lui porter des exemplaires du fanzine Le Mongol Fier fabriqué dans l’enthousiasme à Nice par les frères Chollet. Et dans le numéro qui lui sera consacré en 1985, peu avant la publication du Dictionnaire des idées revues, il n’a pas manqué de préciser l’originalité de cette rencontre d’abord à son domicile puis au Café de Flore pour un commentaire de ses collages. « Une véritable séance de lecture va commencer. On va les regarder un à un… Parfois un titre s’impose, parfois je ne comprends pas l’astuce. En l’honneur de ma profession il donne un titre mathématique : 1 + 1 = 2. Pour exprimer la rencontre de deux éléments disjoints. Puis 1 + 1 = 3… L’ingénieur que je suis est d’accord : le résultat est plus grand que la somme… »
Quoiqu’ayant lu toute la science-fiction, Charlie hebdo et Cavanna, Bernard French Keogh – entre autre responsable du bon fonctionnement technique de ce site web –reste optimiste quand aux centrales nucléaires mais surveille de temps en temps les étangs de Ville d’Avray où il vit en famille. Il y a une probabilité que de petits hommes verts aux capacités subaquatiques formidables remontent à la surface pour irradier la population. Boris Vian et Jean Rostand reviendront-ils à temps un dimanche à Ville d’Avray ?