1923 17 avril : naissance à Anvers (Belgique).
1930-1940 Scolarité de cancre. En butte à l’autoritarisme de ses professeurs et de son père. Découvre le cinéma burlesque américain, les dessinateurs français de la fin du XIXème et début XXème siècle. Pratique le vélo, le patin sur glace et le tennis. Prémonition « surnaturelle » du futur univers de L’Employé.
1940. Dès l’invasion de la Belgique par l’Allemagne, la famille quitte Anvers (11 mai), fuyant les armées allemandes au rythme de ses avancées. Paris (16-19 mai) ; Arcachon-Le Moulleau (20 mai-20 juin) où Sternberg pratique la voile ; Biarritz (20 -27 juin) ; Cannes (30 juin). Sternberg découvre la littérature française, dont Céline et Maupassant, Zola, Paul Bourget, François Coppée (octobre).
1941 Cannes : rencontre de Myriam, premier amour (mai).
1942 Assignation à résidence de la famille Sternberg à Théoule-sur-Mer (mars). Rafles antisémites en Alpes-Maritimes (26 et 27 août). Départ de Myriam pour les Etats-Unis. Sternberg découvre la littérature américaine, dont Faulkner et Caldwell. La famille quitte Cannes, sous le faux nom de Sabatier (prénom Claude pour Jacques Sternberg) en vue d’une émigration en Argentine, via Barcelone (24 octobre). Traversée des Pyrénées, à hauteur d’Osséja, avec deux passeurs (27 octobre). Arrestation à Barcelone (30 octobre). Reconduction en France, à Cerbère (3 novembre). Reconduction à Barcelone (4 novembre). Reconduction en France, à Bourg-Madame (10 novembre). Invasion de la zone libre par les Allemands, transfert de la famille au camp Joffre, à Rivesaltes (11 novembre). La sœur de Sternberg est libérée et rejoint de la famille dans le Cantal. Transfert du père, de la mère et du fils au camp de Gurs (25 novembre).
1943 Déportation du père au camp de Majdanek (27 février). Libération de la mère (1er avril). Evasion de Sternberg, alors qu’il est emmené vers un camp de travail proche de Clermont-Ferrand (3 mai). Hébergé par son oncle Jacques Lacloche à Mougins (début mai-7 octobre). Il y écrit ses premières nouvelles, de teneur réaliste (à partir de juin). Rejoint sa famille à Vic-sur-Cère, dans le Cantal (8 octobre). Sternberg pratique le ski au Lioran et se fait de multiples relations. Il porte un nouveau faux nom : Georges Rabois
1944 Travail d’agriculteur chez un fermier, à Lezoux (fin avril-mi-juin) ; retour à Vic-sur-Cère, au cours duquel il tombe nez à nez avec une colonne de blindés allemands à l’entrée du tunnel du Lioran (17 juin). Aurillac aux mains des FFI (11 août). Sternberg s’enrôle malgré lui dans les FFI (15 août). Opérations militaires à Lyon (30 août-5 septembre). Il quitte les FFI et retourne à Vic-sur-Cère. Retour à Bruxelles (octobre).
1945 Sternberg enchaîne des articles dans la presse belge marqués par la guerre. Parution de Jamais, je n’aurais cru cela, un recueil de nouvelles, sous le pseudonyme Jacques Bert (mars). Part en tournée avec les Comédiens routiers belges en Hollande (juin). Il écrit un deuxième roman, La sortie est au fond du gouffre, ébauche de La sortie est au fond du couloir. Il rencontre Francine, sa future femme (août) et entame la vie commune, un mois après. Parution d’Angles morts, une plaquette de trois contes, dont l’un est de veine fantastique à la Jean Ray (septembre). Déménagement du couple au 93 rue Defacqz, à Bruxelles (octobre). Sternberg débute ses petits boulots précaires. Parution de son premier roman La boîte à guenilles qui relate son internement à Gurs, toujours sous le pseudonyme de Jacques Bert (décembre).
1946 Mariage avec Francine (27 mars) ; naissance du fils, Jean-Pol (4 juillet). Installation au rez-de-chaussée de la maison familiale d’Anvers. Se lie avec Guy Vaes qui lui fait découvrir le jazz et le dessin d’humour américain. Emploi au « Matin » d’Anvers, comme rédacteur de faits divers (décembre 1946 à avril 1947). Découverte des Tropiques de Henry Miller (décembre).
1947 La famille quitte Anvers pour regagner Bruxelles (avril). Séjour à Paris (mi-mai à novembre) où il travaille dans la bijouterie de son oncle Jacques Lacloche et contacte des éditeurs pour placer La sortie est au fond du couloir (Georges Lambrichs chez Minuit, Henri Poulaille chez Grasset, Laffont) qui sera refusé ; habite au 4, rue Georges-Berger où le rejoignent sa femme et son fils en septembre. Il débute La ville (première ébauche du Délit). De retour à Bruxelles, il devient emballeur à l’Amitié par le Livre fondée par Louis Gérin (décembre).
1948 La famille emménage au 63, rue Gachard (fin juin). Critiques de films dans des revues (été). Louis Gérin licencie les employés de son service d’expédition, dont Sternberg (août). Emploi de secrétaire de librairie chez J-L Kellinckx (septembre). Ecrit des nouvelles fantastiques que l’on pourrait qualifier d’expressionnistes. L’une d’elles, Le raccourci (écrite fin 1947) paraît dans une plaquette intitulée Touches noires, premier texte signé Jacques Sternberg (décembre).
1949 Ecrit ses premiers contes brefs fantastiques (janvier). Refus de La sortie est au fond du couloir par Julliard et envoi de contes à la NRF (février). Devient associé du rayon bouquinerie de Kellinckx (avril). Une dizaine de contes sont publiés dans la revue « Points » de Marcel Bisiaux, par l’entremise de Jean Paulhan (juin). Refus de La ville chez Julliard (juillet). Refus d’un troisième manuscrit, Le Suicide chez Julliard (octobre). Les contes de Sternberg sont lus dans un cabaret littéraire, « La Poubelle » tenu par Jo Dekmine, ainsi que publiés dans l’hebdomadaire satirique Pan (décembre).
1950 Refus de La ville chez Minuit ; refus du Suicide à la NRF (janvier). Départ pour Paris pour occuper un poste de responsable à la succursale du Club du mois du livre (mars). Refus de La droite n’a pas de fin, un quatrième manuscrit, chez Minuit, Julliard et au Seuil (avril). La femme et le fils rejoignent Sternberg à Paris, emménagement au 3, avenue Mac-Mahon (mai). Refus du Suicide au et de La ville au Seuil (juin-août). Rencontre de Marcel Béalu (novembre). Refus de La droite n’a pas de fin par Albert Camus, à la NRF (décembre).
1951 Installation dans un appartement de trois pièces situé à la Porte d’Auteuil (janvier). Devient directeur de la succursale du Club du Livre du mois à Paris (mai). Il se découvre la passion des collages. Il a amorcé un nouveau manuscrit : La Banlieue. Refus de La droite n’a pas de fin au Seuil (novembre).
1952 Exposition de collages à la librairie du Pont-Traversé de Marcel Béalu (janvier). Claude Tchou prend la direction du Club du livre du mois à Paris (mars) et nomme Sternberg secrétaire adjoint (octobre). Rencontre de Sylvain Dhomme et d’Eugène Ionesco (mai). Se met à écrire trois pièces de théâtre qui seront refusées. Rencontre d’Eric Losfeld (juin). Achève La Banlieue et remanie La sortie est au fond du couloir (septembre). Rejet du Délit et du Refus chez Gallimard. Il adresse ces deux manuscrits rebaptisés L’acquisition et l’Emballeur aux éditions Julliard sous le pseudonyme de Claude Habner ; nouveaux refus (novembre).
1953 Refus de la nouvelle version de La sortie est au fond du couloir (rebaptisée La Porte) chez Minuit, Gallimard et Julliard. Parution de La Géométrie dans l’impossible chez Losfeld (mars). Premier article dans la presse française, à Arts : « La plus importante machine du siècle » (avril). Refus de La Banlieue chez Gallimard (mai). Il participe à la création de la revue Bizarre chez Losfeld (mai). Son roman Le Délit est accepté par les éditions Plon (juin). Deuxième exposition de collages à la librairie du Pont-Traversé de Marcel Béalu (octobre). Rencontre de Valérie Schmidt à la librairie « La Balance », premier contact de l’auteur avec le milieu de la science-fiction (décembre).
1954 Premier photomontage de SF dans la revue Fiction (février). Premier texte de SF dans Fiction : Le Désert (mars). Sélection de contes –divers faits- publiée dans la NRF (mai). Début de Journal de mon futur passé, « première explosion personnelle de l’humour, de ma façon de l’envisager », selon Sternberg. Parution du Délit chez Plon (octobre). Un beau dimanche de printemps dans Fiction (octobre).
1955 L’auteur crée un fanzine ronéotypé, Le petit silence illustré (PSI), dont le numéro 1 sort en février. La revue prendra fin en décembre 1958. Exposition de collages futuristes à la galerie Jacob, rue de Bonaparte (avril). Parution de La Géométrie de la terreur chez Losfeld, recueil de contes dont Quoi ? est le plus singulier (novembre).
1956 Publication de Petit précis de l’histoire du futur (Janvier). Article sur les caricaturistes américains dans Fiction (avril). Le Navigateur dans Fiction (juillet). Parution de La sortie est au fond de l’espace (septembre). Les Conquérants dans Fiction (octobre). Série d’articles De la caricature considérée comme un des beaux-arts dans la revue Arts (octobre-novembre). Départ pour Bruxelles pour travailler au Club du livre du mois, où il amorce le manuscrit de 20 000 lieues sous l’avenir, qui deviendra L’Employé (fin d’année).
1957 Retour à Paris (août). Comment vont les affaires ? dans Fiction (mai). Une succursale du fantastique nommée science-fiction dans Arts (novembre). Vos passeports, Messieurs dans Fiction (décembre).
1958 Partir, c’est mourir un peu moins dans Fiction (février). Série d’articles Dix grands caricaturistes français dans Arts (23 juillet au 9 septembre). Trois nouvelles d’amour dans Marie-Claire (à compter d’août). Article sur l’exposition universelle de Bruxelles, dans le Nouvel observateur (septembre). Parution de L’Employé (octobre). Marée basse dans Fiction (novembre).
1959 Bonnes vacances dans un numéro spécial de Fiction. La Persévérance vient à bout de tout dans Satellite (mars). Sternberg est promu secrétaire de rédaction au journal Arts. Série d’articles La caricature en huit leçons (juillet à septembre) où figure un dessin de Roland Topor, sans doute les premiers pas de son amitié avec le dessinateur.
1960 Parution de Glaise et de l’Architecte (janvier). Celui qui savait dans Fiction (janvier). Série d’articles Le banc d’essai de l’humour dans Arts. Nous deux dans Fiction (décembre). Manuel du parfait petit secrétaire commercial. Jérôme Lindon refuse le manuscrit d’Un jour ouvrable.
1961 Parution de la nouvelle Géométrie dans l’impossible (janvier). Parution de l’anthologie Un siècle d’humour français aux éditions Productions de Paris. Grand prix de l’humour noir pour l’ensemble de son œuvre et avec une mention spéciale pour La Banlieue éditée ce même mois chez Julliard (octobre). Parution d’Un jour ouvrable (décembre). L’écrivain continue de végéter dans un club de livres, puis rencontre Louis Pauwels qui lui donne un emploi de rewriter de préfaces dans sa collection La bibliothèque mondiale. Création de la revue Planète par Louis Pauwels.
1962 Nouvelle Les Ephémères dans Fiction (janvier). Participe à la fondation du mouvement Panique (février). Rencontre d’Alain Resnais qui lui propose d’écrire un scénario pour lui. Début de sa collaboration à la revue Planète où il rencontre le dessinateur Jean Gourmelin.
1963 Louis Pauwels le nomme directeur littéraire des anthologies Planète ; Jacques Bergier et Xavier Grall en seront les collaborateurs. Ce tout premier emploi lucratif change sa vie. Dernière nouvelle dans Fiction : Le reste est silence (août). Articles dans la revue Hara Kiri (dernier article en mai 1964).
1964 La première anthologie Planète parait : Les chefs-d’œuvre du sourire.
1965 Rencontre de Dorothée Blanck (juin). Parution de Toi, ma nuit, son premier véritable succès commercial (été). Représentation de Minuit moins cinq au huitième festival du jeune théâtre de Liège, écrite en collaboration avec le dessinateur Ylipe (septembre). Dépôt d’une première version du scénario de Je t’aime, je t’aime à l’Association des auteurs de films (décembre).
1966 Création de la revue Plexus (avril). Premier séjour au Moulleau, près d’Arcachon où il redécouvre la joie de la voile à bord d’un dériveur (juillet). Amorce une deuxième version du scénario de Je t’aime, je t’aime.
1967 Sortie du film collectif Loin du Vietnam pour lequel l’auteur a écrit le monologue du sketch réalisé par Alain Resnais. Tournage de Je t’aime, je t’aime (septembre).
1968 Sortie sur les écrans de Je t’aime, je t’aime (fin avril), présenté au festival de Cannes sabordé par les événements de mai. Parution de la pièce de théâtre C’est la guerre, monsieur Gruber (éditions Losfeld). Engagé par Pierre Lazareff pour écrire des chroniques humoristiques sur l’actualité dans France-Soir (juillet).
1969 Le fils de l’écrivain quitte le domicile familial ce qui permet à son père de s’aménager un bureau de travail-cocon (mars). Entrée au Magazine Littéraire comme chroniqueur (novembre). Cette collaboration durera jusqu’en 1982.
1970 Parution d’Attention, planète habitée (janvier). Premier texte autobiographique réaliste dans le Magazine Littéraire (février). Représentation de C’est la guerre, monsieur Gruber par des patients de la clinique psychiatrique de La Borde au théâtre du Lucernaire, Jean-Baptiste Thierrée en étant le réalisateur (avril-mai). Parution de Univers zéro, rééditions de textes de SF (novembre). Acquisition d’un dériveur Zef 3004, baptisé L’Eric, au club nautique de Trouville.
1971 Parution aux éditions Losfeld des chroniques dans France-Soir qui se sont achevées en septembre 1970 (mai). Parution de Futurs sans avenir chez Laffont (septembre). Parution de la dernière anthologie Planète (consacrée au kitsch).
1972 Parution du roman Le Cœur froid chez Bourgois (février), remake de Glaise. Parution de Lettre aux gens malheureux et qui ont bien raison de l’être chez Losfeld, son premier pamphlet (avril). Fin de son emploi de chroniqueur au Journal du dimanche après la mort de Pierre Lazareff (mai).
1973 Parution du Dictionnaire du mépris chez Calmann-Lévy (juin). Premier numéro de sa revue Le Mépris, éditée chez Kesselring (octobre). Représentation de C’est la guerre, monsieur Gruber au théâtre de l’Odéon (novembre-décembre).
1974 Parution de A la dérive en dériveur, ouvrage sur les plaisirs de la voile (premier trimestre). Contes glacés chez Marabout (avril). Parution de Lettre ouverte aux Terriens chez Albin Michel (novembre). L’écrivain, après avoir passé ses vacances à Arcachon, pendant huit années consécutives, séjourne maintenant à Trouville-sur-Mer. Entrée au Monde où il écrira des chroniques jusqu’en 1977, puis des contes brefs jusqu’en 1982.
1975 Bilan de carrière aussi hargneux que misérabiliste dans Le Magazine littéraire (novembre). Les éditions Albin Michel mensualisent l’auteur à raison d’un livre par an.
1976 Parution de Sophie, la mer et la nuit, le plus grand succès commercial de l’auteur (janvier). Il passe de Trouville-sur-Mer à Villers-sur-Mer pour un séjour de plusieurs mois pendant lequel il écrit avec jubilation Le Navigateur. Cette année est une des plus grisantes de sa vie. L’écrivain commence à s’éloigner du milieu littéraire parisien et des plaisirs de Saint-Germain-des-Prés pour s’adonner aux bonheurs de la voile.
1977 Parution du roman Le Navigateur (mars), de Mémoires provisoires aux éditions Retz (avril) et de Vivre en survivant chez Tchou (octobre).
1978 Parution de Mai 86 (avril). Installation de l’auteur et de sa femme à la villa Guy Vette à Villers-sur-Mer où ils séjourneront pendant huit années consécutives.
1979 Parution d’Agathe et Béatrice (février) et de deux pièces de théâtre, Kriss l’Emballeur et Une soirée comme une autre, chez Bourgois (juin). Décès d’Eric Losfeld (novembre).
1980 Une soirée comme une autre a été monté en mars 1980 au Centre culturel de la communauté française de Belgique par la troupe de Jean-Marie Duprez (mars) Parution de Suite pour Eveline, sweet Evelin (mai). Mort de sa mère (décembre).
1981 Kriss l’emballeur a été monté par la troupe du Théâtre de l’Ancre, à Charleroi, en décembre 1981, avec une mise en scène de Patrick Descamps. Cessation de sa collaboration au Magazine littéraire (fin d’année).
1982 Parution de son dernier roman d’amour, L’anonyme, inspiré de l’acteur Marlon Brando (avril). L’échec commercial de ce livre lui ôte le soutien financier d’Albin Michel. Parution du premier roman de son fils, L’An prochain à Auschwitz chez Denoël (septembre).
1985 Parution du Dictionnaire des idées revues chez Denoël (mars). En fin d’année, l’écrivain met un terme à sa location de Villers-sur-Mer, cesse de fumer, puis de boire.
1986 Parution des Pensées au Cherche-Midi (novembre). Passe ses vacances à Blonville-sur-Mer
1988 Parution de 188 contes à régler chez Denoël, un retour à la forme brève et à la science-fiction à visée pamphlétaire (octobre).
1989 Parution de son dernier roman Le Shlemihl, chez Julliard, un décalque d’Attention, planète habitée dont s’achève le démembrement inauguré dans Agathe et Béatrice (janvier). Journées au centre culturel du Botanique à Bruxelles en hommage à l’œuvre de Sternberg (7-9 février).
1990 Parution des Histoires à dormir sans vous chez Denoël (avril). Intervention chirurgicale en raison d’une sténose des carotides (août).
1992 Hospitalisation pour une pneumonie infectieuse (mars).
1993 Parution des Contes griffus. Le livre, contrairement aux précédents recueils publiés chez Denoël, s’avère un échec (avril).
1995 Parution de Dieu, moi et les autres chez Denoël (octobre). Encore un échec, qui signe sa fin chez l’éditeur.
1997 Décès de Roland Topor (avril).
1998 Décès d’Alain Dorémieux (juillet). Parution de Si loin de nulle part aux éditions Les Belles Lettres (octobre).
2001 Parution de sa dernière autobiographie : Profession : mortel aux Belles Lettres (janvier). Réédition par les éditions belges de La Renaissance du livre de quatre textes importants de l’écrivain : Fin de siècle, Un jour ouvrable, La banlieue et Le délit (avril).
2002 Hospitalisation pour une résection partielle de la prostate (septembre). Dernier opus, 300 contes pour solde de tout compte aux Belles Lettres (novembre). Au total, Jacques Sternberg aura publié près de 2 000 contes brefs.
2006. Diagnostic d’un cancer des poumons très avancé (avril). Le 11 octobre, Jacques Sternberg meurt à l’âge de 83 ans.
2008 Réédition du Délit par les éditions La Dernière goutte (février). Réédition de La boîte à guenilles à la Table ronde (octobre). Sortie du DVD du film Je t’aime, je t’aime.
2009 Réédition de Un jour ouvrable chez La Dernière goutte et de l’intégrale des Contes glacés aux éditions belges Mijade (octobre).
2010 Une traduction en espagnol de l’intégrale des Contes glacés par l’écrivain argentin Eduardo Berti est prévue pour le mois de novembre.
- Bibliographie exhaustive
La première bibliographie qui se voulait exhaustive a paru dans un numéro spécial du fanzine Le Mongol Fier “Jacques Sternberg l’iconoclaste“ en 1985. Elle avait été saluée par des abonnés, de Jacques Baudou à Jean-Luc Buard. Jean-Baptiste Baronian s’en est servi pour compléter une approche plus synthétique à l’occasion de la parution du catalogue du centre culturel du Botanique en 1989. Ces dernières années , d’autres tentatives bibliographiques ont été publiées. La chronologie établie par Jean-Pol Sternberg pour l’édition de La boîte à guenille (2008) était attendue et complètée avec soin des bibliographies parues en revues ou sur le web au moment du décès de l’écrivain.
Ce site web continue le recensement entrepris naguère, en particulier pour ce qui concerne les préfaces ou postfaces pour des ouvrages parus en Club de livres ainsi que les chroniques publiées dans la presse périodique. La version 2011 est complétée et formatée.
- Bibliographie illustrée
- Catalogue des contes
- Je ne vous oublierai jamais,
- pièce radiophonique mise en scène par JP Colas pour France Culture…
FILMOGRAPHIE | ||||
Les temps morts (c.m.) | 1964 |
commentaire écrit par JS dit en voix off, réalisation Roland Topor et René Laloux |
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La planète verte (c.m.) |
1967 |
commentaire écrit par JS dit en voix off, réalisation Piotr Kamler |
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Loin du viet nam (c.m.) | 1967 |
commentaire écrit par JS dit en voix off, réalisation d’un épisode de Loin du Vietnam de Alain Resnais |
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Je
t’aime je t’aime (l.m.) |
1968 |
scénario, réalisation d’Alain Resnais |
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fiche de JP Andrevon pour son encyclopédie | ||||
Comme des ombres jumelles | 1974 |
scénario. Réalisation TV (France 3) de Dirk Sanders |
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PROJETS | ||||
Toi ma nuit (l.m.) | 1970 | Francis Leroi | ||
Sophie la mer et la nuit (l.m.) | 1976 | Jacques Perrin | ||
FIGURANT | ||||
L’an 01 (l.m.) | 1973 | Réalisation de Jacques Doilon sur un scénario de Gébé | ||
La chute d’un corps (l.m.) | 1973 | Réalisation de Michel Polac | ||
TEMOIN | ||||
Qui êtes vous Dorothée Blanck (c.m.) |
1987 | Réalisation de Haydée Caillot | ||
Jacques Sternberg: Portrait en deux temps: 1974-1989 (c.m.) |
1974 – 1989 |
Production: R.T.B.F. – Portrait – 1989 – Réalisation: Frédéric Vanbesien – Durée: 32’ – Couleur Ce
portrait de Jacques Sternberg évoque ses débuts littéraires, marqués par
l’expérience déterminante de la guerre. Celle-ci fixe de façon durable certains
traits essentiels de l’écrivain: son nihilisme, son sens de la dérision, son
humour glacé et la hantise de la mort, présente dans toutes ses oeuvres. Ce
sont ensuite les années bureau-vélo-bistrot passées à Paris, sans succès ni
reconnaissance littéraires. Mais Sternberg a la rage d’écrire. Son écriture, au
fil des années, devient de plus en plus pessimiste et agressive. |
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pièce représentée en 1965 à Liège, Belgique. mise en scène Jean Baptiste Thiérrée |
C’est la guerre monsieur Gruber |
illustration
Barrué,
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création en 1973, au théâtre
de l’Odéon, par la troupe de la comédie française mise en scène jean-Pierre Miquel Paul Grimault : Séquences d’animation projetées pendant le spectacle mis en scène à la Comédie-Française au théâtre de l’Odéon par Jacques Sternberg |
Kriss l’emballeur | détails extrait de Kriss l’emballeur, in Communication et langages n°20, 1973 |
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Une soirée pas comme les autres |
création
en mars 1980 au Centre culturel de la communauté française de Belgique par la
troupe de Jean-Marie Duprez
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Et Dieu créa le monde | pièce en 1 acte, in Nouvelles Littéraires numéro spécial du 20 décembre 1979, illustration Gourmelin | |
Histoires de Jacques Sternberg | création au festival de Trouville(référence disparue) par la compagnie ‘le grain de sable’ |